Fallen Night
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 I hate you, little Prey [PV : Stephen]

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Maëlle Shaw
Vampire

Maëlle Shaw


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MessageSujet: I hate you, little Prey [PV : Stephen]   I hate you, little Prey [PV : Stephen] I_icon_minitimeLun 30 Aoû - 0:42

••• I Hate You, Little Prey •••

I hate you, little Prey [PV : Stephen] 111 I hate you, little Prey [PV : Stephen] 211

Je m'éveille. Ils s'endorment. Je me lève. Ils se couchent. Je marche. Ils dorment. Moi. Les Autres. Je suis si différente des autres gens. Eux vivent leur petite vie dans leur petit coin. Ils sont heureux. Ils vivent de la Joie. Des Amis. Mais dès qu'il se passe quelque chose de tragique dans leur vie, ils chialent. Ils chialent et se plaignent de leur sort. Des faibles. Rien de plus. Alors que quand on est habitué à souffrir, à être torturé, un malheur ne change presque rien. Il ne nous atteint presque plus. Je le sais bien ... Depuis l'accident. Il y a peu de temps. Quand j'essayais encore de me sevrer de cette envie de sang. Une envie si ennivrante, si puissante. Une envie Cruelle. Aussi cruelle que la vie. Parce qu'à chaque fois que je croise quelqu'un, je n'ai envie que d'une seule chose : me jetter sur cette personne, la lacérer, la réduire en pièces, la taillader ... Et la déguster. L'engloutir. Dans la noirceur de mon âme. Dans l'Enfer de mon coeur. Engloutir les gens comme un trou noir engloutit les étoiles. Je veux boire son sang, la regarder souffrir, par terre. Lui dire que je vais la libérer, qu'elle n'aura plus jamais à souffrir. Que je suis en train de la sauver. Mais je sais bien que les gens ont peur. Ils hurlent. Ils ont peur de moi ? Alors que c'est moi qui les libère de l'illusion de la Belle Vie? Je leur montre juste le monde tel qu'il est vraiment : Vicieux, Cruel, Triste, Dangereux et Noir. Et je voudrais boire son sang, à ma victime. La dessécher. La vider. Entièrement. Pour que sa vie s'en aille paisiblement. Mais pour qu'en même temps, elle souffre. De tout son corps, de toute son âme, de tout son coeur. Qu'elle souffre autant que moi je souffre. Ma douleur est la leur. Pauvres petites proies fragiles, je vous plains. D'être mes victimes. Je vous le fait payer. Et là, vous pouvez savoir ce que je ressens chaque jour. Se retenir. Se tuer de l'intérieur. Résister. Le plus longtemps possible. Même si ce n'est que très peu ... mais revenons-en à l'accident. Mon chien. Une fois, je m'étais tellement retenue de tuer que je m'en suis prise à mon chien. Celui que j'aimais le plus sur cette terre. Celui qui m'a toujours accompagné. Il était toujours là. A côté de moi. Mais je l'ai tué. Sans scrupules. Juste à cause de cette envie. Je maudit le jour où mon père vampire est venu réclamer sa proie. Mais j'aime aussi ce jour. Pourquoi ? Parce que depuis ce jour, je souffre. Je reste à l'écart des autres. Je n'ai pas à souffrir de leur hypocrisie. De leurs mensonges. De leurs pensées. De leurs actions. Je suis protégée. De leur poison. Leur venin. Et eux, jamais ils ne verront les choses de la même façon. Jamais ils n'auraient pensé que la Souffrance, la plus cruelle qu'elle soit pouvait protéger quelqu'un, préserver. Et pourtant, si ...
Je marche. Encore et encore. Dans un but imprécis. Les ruelles sont sombres. Poisseuses. Dégueulasses. Miteuses. Dangereuses. Mais je suis plus dangereuse qu'elles. Dans les rues, les gens ne savent pas à qui ils ont à faire. Mais moi je sais. J'ai affaire à des Faibles. Tant de Faibles ... Je sais où je vais. Mais je ne sais pas pourquoi. Ou bien, peut-être que j'en ai une vague idée ... Qui sait. Direction le Cimetière. Endroit froid, lugubre, dangereux aussi, noir ... Malheureusement, je ne peux y entrer, pour démolir les tombes, pour y danser, pour montrer aux morts que le Diable est là, au dessus de leurs têtes, prêt à les pulvériser. Cet endroit, j'y vais seulement parce que personne d'autre n'y va. C'est comme ça, j'évite un maximum les autres. Parce que je ne me contrôle pas. Parce que je ne les aime pas. Toutes les ruelles que j'emprunte sont sombres, vides et étroites. Le lieu parfait pour un crime. Un crime sanglant. Pour qui ? Les Humains. Pour moi, ce n'est pas un crime, c'est juste un repas. Un repas parmi tant d'autres. L'heure de la bouffe. Et je marche encore et encore, dans un dédale sans fin. Peut-être qu'il y aura quelqu'un pour étancher ma soif ? Peut-être pourrais-je étancher la soif de quelqu'un ? C'est ce que j'aime ici. On ne sait pas à quoi s'attendre. On ne sait pas qui sera notre prochaine proie. Et on ne sait pas si c'est nous la proie. Au coin de deux ruelles, je perçois du mouvement. Tiens, ça tombe bien. Je commençais à souffir, à avoir mal. A cause de mon envie de sang. J'ai faim. Soif. De vengeance. Envers celle qui m'a créée. J'aurai donné n'importe quoi pour ne pas être née, pour que quelqu'un prenne ma place. Mais ce qui est fait est fait. Mon passé se brouille dans une brume noire. Et j'essaie d'oublier. Quand je suis née, qui sont mes parents, et ma famille ... Maintenant, j'en ai une nouvelle. Bien plus sanglante. Bien plus dangereuse. Ma famille d'adoption, les Vampires. Eh oui, je suis un monstre. Une buveuse de sang. mais reconcentrons-nous sur le petit mouvement de tout à l'heure. Mon cerveau me fait avancer tout seul. Il a faim. Mon ventre aussi. C'est déjà cruel comme ça. J'ai mal. Très mal. Horriblement mal. Mais je suis habituée. A souffrir comme ça. La soif de sang. Je cours. Je cours aussi vite que je le peux. Ma proie m'attend. Tuer. Tuer. Tuer. Et puis ... Le Sang. Sang. Sang. Sang. Sang. SANG. SANG. SANG. Je n'ai que ce mot en tête. Je vole vers la future victime. Le coin de la rue. J'y suis enfin. Il n'y a personne. Personne ? Si, LA BOUFFE. LE SANG. Un homme se tient dans la rue perpendiculaire à celle où je me trouve. C'est toi. Cours. Aussi vite que tu le peux. Parce quand j'ai faim ... Je ne vois même pas son visage. Il fait bien trop sombre. La soif m'aveugle. Et je m'élance. J'arrive. Mais dans quelques secondes, il sera trop tard ... Et sans prévenir, sans crier gare, je fonds sur lui, comme un rapace pique vers sa proie ...
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Stephen Andrew
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Stephen Andrew


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MessageSujet: Re: I hate you, little Prey [PV : Stephen]   I hate you, little Prey [PV : Stephen] I_icon_minitimeLun 30 Aoû - 13:37





La nuit vient de tomber sur New-York. De chez lui, Stephen aperçoit les lumières de la ville. Ce soir, le mutant n'a envie de voir personne. Cela arrive souvent. Coups de déprime, mélancolie. A son âge, c'est quelque chose de fréquent, néanmois c'est surtout son passé étrange qui le tiraille. Cette histoire douloureuse qui est la sienne. Délicatement, il allume une cigarette, en prenant soin de ne pas faire de bruit, comme s'il redoutait que quelqu'un l'entende. Il est pourtant seul dans son appartement. Tout seul. Le verre de whisky est posé sur la table basse, à moitié pleins, ou à moitié vide. A côté, la bouteille, elle, est plus vide que pleine. L'alcool commence à doucement lui faire tourner la tête. Déjà, il a du mal à faire la netteté lorsqu'il pose ses yeux sur la moindre chose. Un sourire idiot se forme sur ses lèvres. Il passe la mains sur son visage, soupire, finit le verre d'une traite et tire sur le cigarette. Triste vie.


Puis, d'un coup, il se redresse. Son ventre le brule, le whisky lui donne envie de vomir. Il se lève, titube, enfile son long manteau de cuir, passe une main dans ses cheveux dans le but de se recoiffer, attrape la paquet de cigarettes et la bouteille, et sort de chez lui. Dehors, le froid le fait frissonner, le vent lui cingle le visage. Ses yeux se remplissent de larmes, il penche la tête pour se protéger des rafales, faire le col de son manteau et avance ainsi, tête baissée. Habituellement, Stephen se serait dirigé vers les beaux quartiers, dans l'espoir de voir du monde, de la lumière. Soho & Central Park sont ses habituels points de rendez-vous. Or ce soir, il désire totalement l'inverse : la solitude, le noir... Ses pas le mènent donc à Poor Neighbour, un quartier malfamé. C'est vers là que sont d'ailleurs enterrés les parents de Stephen.


Pour la première fois, Stephen a envie d'aller les voir. De voir leur tombe. Sans vraiment réfléchir, il avance, là où ses pas le mènent. Il se rapproche peu à peu du cimetière. Le froid s'intensifie. Etrangement, malgrè les ruelles sombres et l'obscurité de la nuit, Stephen n'a pas peur. Pas ce soir. Il marche assez vite, ne prete aucun attention à ce qui se passe autour de lui. De toute façon, les rues sont vides, il n'y a pas un chat. A l'angle d'un boulevard, Stephen s'arrete, termine la bouteille en trois gorgées qui lui brulent le ventre, allume une cigarette, la fume doucement. Il n'a plus envie de marcher, ça y est. Stephen s'approche d'un réverbère, sous lequel se trouve un banc miteux, tombant en ruine. Il s'assoit néanmoins dessus, penche la tête en arrière, laisse le froid entré dans son manteau entrouvert, l'envahir peu à peu. Au dessus de lui, des milliers d'étoiles scintillent. C'est beau. Stephen est saoul...


Soudain, un bruit. Sans bouger un cil, Stephen tend l'oreille. Quelqu'un approche, il le sent, il le sait. Quelqu'un de dangereux. Quelqu'un qui lui veut du mal. L'alcool a entièrement prit possession de son corps, et le mutant reste incapable de faire quoi que ce soit. Pourtant, l'intuition s'intensifit : dans la ruelle d'à côté, un être s'approche... Stephen essaye de se redresser, la tête lui tourne, il attend, assis. Soudain, des pas précipités.. Face à lui, une femme apparait en courant. En trois pas, ressemblant plus à des bonds, elle se retrouve presque sur lui. Soudain, l'adrénaline s'empare de Stephen. D'un mouvement, il saute par dessus le dossier du banc, roule et retombe de l'autre côté, affalé sur le trotoire. La force qui vient de l'envahir a à présent totalement disparue. Pire, il n 'est plus capable de faire le moindre geste. La créature se jette alors sur lui. Dans un ultime effort, Stephen se concentre afin d'utiliser son pouvoir. Il entre dans l'esprit de son adversaire, bidouille... et lui donne l'illusion de disparaitre. Pour cette femme, la rue est à présent entièrement vide, l'homme qu'elle attaquait s'est volatilisé... Stephen profite de se répit pour se relever, et s'éloigne de quelques mètres de ce 'monstre'... Son coeur bat la chamade, les effets de l'alcool semblent se dissiper légèrement sous l'effet de la peur.


Stephen fixe alors cette femme. Elle est plutot jolie, meme si la colère et la souffrance déforment les traits de son visage. Très jeune, elle semble très différente des jeunes femmes que l'on croise habituellement dans les rues. De plus, que peut-elle bien faire dans ce quartier si malfamé... et pourquoi, diantre, attaque t-elle les passants ? D'ordinaire, Stephen aurait probablement prit la fuite en laissant planer dans l'esprit de la femme l'illusion qu'il n'est plus dans la rue. Or, ce soir, enhardi par l'alcool et l'envie de se mettre en danger, le mutant décide de réviser sa stratégie. Avec prudence néanmoins, il retourne du côté de l'esprit de l'inconnue. Avec douceur, il bidouille à nouveau, et trouve ce qu'il cherche : une envie semble totalement hanter cette femme. Une envie... de sang. Serait-ce pour cela qu'elle a cherché à le tuer ? Pour son sang ? Stephen utilise à nouveau son don, décide de chasser cette envie, du moins pour un moment. A présent, la femme a l'illusion de ne plus avoir faim.. Alors, il se permet de réapparaitre à ses yeux. Ils se retrouvent l'un en face de l'autre, leurs regards plantés chacun dans celui de l'autre. Le silence plane. Stephen lache alors un petit ricannement completement inapproprié, probablement du à l'alcool...



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Maëlle Shaw
Vampire

Maëlle Shaw


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MessageSujet: Re: I hate you, little Prey [PV : Stephen]   I hate you, little Prey [PV : Stephen] I_icon_minitimeMer 1 Sep - 23:30

Je me jette sur lui. Je me rue dessus. Ma proie. Non, ne cours pas. Tu n'en aura pas besoin. Tu va me fatiguer plus qu'autre chose. Tu va me donner envie d'encore plus te broyer. Contrairement à mes attentes, la souris bouge. Elle n'est pas tétanisée par la peur. Dommage, je vais devoir courir. L'homme saute par dessus le dossier du banc. Pas mal mon chou, mais dommage pour toi : tu va crever. Je survole aussi le banc, m'effondrant sur la petite souris qui court. Et alors que je vais planter mes crocs dans son cou, plus rien. Le vide. Je me relève tant bien que mal. Je regarde tout autour de moi, limite en hyperactivité. Et là, un cri de rage s'échappe de ma gorge. De la rage, de la haine à l'état pur. Même à moi je me fais peur, dans ces moments ... C'est la première fois. Qu'une proie m'échappe. Et ça sera aussi la dernière ... Rhâââ ! J'aurai pu l'avoir ! Et puis, où elle est partie ?! Ca sent l'affaire louche tout ça ... Je donne un coup dans le banc, qui souffre de mon envie violente de me défouler. J'ai envie de tout tabasser, d'exploser cet homme et de le laisser pourrir là, avec les corbeaux en train de lui bouffer les boyaux. P'tiiiin, mais où il est. Je cherche, encore et encore. Et j'ai faim. Une sacrée envie de sang. Et depuis qu'elle est partie, la victime, j'ai encore plus mal. Ca me tord le ventre. Et en plus, le fait de savoir que son repas est en train de courir, ça en fout un coup. Je m'agenouille et hurle encore. Non, tu ne va pas courir très loin. Mon chou, reviens. Reviens voir maman. Elle va être très gentille et rien te faire ... Et pendant que je suis en train d'essayer de savoir où il a bien pu partir, ma faim s'en va, lentement. Doucement. La proie réapparait. Je ne comprends plus. Je regarde mes mains, je le regarde. Silence. Il rit. Je me fout une claque. Nan, je rêve pas. Attendez, j'ai raté un truc la ... J'essaye de retourner une dizaine de minutes dans le temps. Je tente de revisualiser toute la scène. Nan, il y a un truc étrange. Où il était pendant tout ce temps ? Et alors qu'il rit comme un débile, je me relève et me retiens. Oui, parce que j'ai une subite envie de lui en foutre une. J'ai peut-être plus faim, plus aucune douleur qui me tord l'estomac, mais j'ai encore la rage. Il avait pas le droit de disparaitre comme ça ! Je m'avance vers lui de deux pas, et lui jette à la gueule :

Toi, tu va morfler.

Mais bien-sûr, ce ne sont que des paroles en l'air ... Parce que j'ai une petite idée dans ma tête. J'ai comme une nette impression qu'il y est pour quelque chose dans la subite disparition de ma soif de sang. Il y est étroitement lié. Sinan, il ne serait pas réapparu à ce moment là. Mais quoi alors ...? C'est là le flop. Bon, pour l'instant, je sais qu'il peut me faire oublier ma faim. Et c'est tant mieux. Il n'a pas idée à quel point ça peut faire mal ... Les traits de mon visage s'adoucissent. Je n'ai plus autant la rage. Il a juste cherché à sauver sa vie. Et puis, il aurait pu lâchement s'enfuir. Mais il ne l'a pas fait. Pourquoi ? Ca, c'est encore une question à laquelle je ne pourrais pas répondre. Je le regarde un chouilla plus en détail. Mais avec cette nuit noire, pas possible d’y voir grand chose. Plus vieux que moi, quelques cheveux blancs … Je regarde mes mains, je regarde mon ventre, et je me prends la tête. Ca fait du bien. De ne plus avoir mal. De ne plus souffrir. Je retombe à genoux, comme libérée d'un poids. J'ai l'air pathétique. Un Vampire soumis à un Humain. Nan, pire encore. Un Vampire dépendant d'un Humain. Je suis tombée bien bas. Honte à moi. Mais il se peut que j'aie encore besoin de lui. Si j'ai trop mal par exemple. Oui, il peut m'aider lui. Je relève la tête et laisse mes bras tomber. Je le regarde fixement, droit dans les yeux. Son rire m'agace. Il a de l'alcool à la main. Pauvre bourré, c'est limite si tu me fait pitié. Rhan, amis c'est que je m'attendris ... Nan, c'est que j'oublie jamais un bon service rendu. Différence. J'ai beau être vicieuse, cruelle, violente et tout c'que vous voulez, moi au moins j'suis loyale. Je me relève, avance encore de deux pas vers le gars et lui lance :

Pourquoi tu fais ça ?

Par là, j'veux dire : Pourquoi tu t'enfuie pas en courant, aller chialer vers ta maman. Pourquoi tu choisis de rester avec un monstre comme moi ? Pourquoi tu fais ton pouvoir bizarre là ? POURQUOI ? Mais je veux pas parler autant. J'éspère juste que tu comprendra le tout en juste une question. Bien-sûr, c'est une vraie question que j'viens de te poser. C'est aps ironique du tout. Ca s'entend dans ma voix. Si tu sais écouter. Mais vous les humains, avec vos sens merdiques ... Tout ce qui est trop fort, vous l'entendez pas. Tout ce qui est faible aussi. Et vous trouvez toujours à vous vanter d'être les meilleurs. Bande de couillons. Et puis t'as l'autre là, à rire comme un débile. Ouais, bon, caaaaaaalme. Tentons de parler avec diplomatie. Même de penser, ça sera déjà ça ... Bon, beeeeen, plus qu'à attendre la réponse. Rhan, si j'continue à être aussi gentille, à donner le droit de parole à ceux qui ne le méritent pas et à laisser la vie sauve à mes proies, j'finirai en bonne soeur. La mouise. Pas envie de finir en bonne soeur moi. Bon, sur ces joyeuses pensées, reconcentrons-nous sur le gus bourré. Hey, amis au pire, j'peux essayer de sympatiser avec lui. Comme ça, dès que j'ai mal, "allo, ici Maë', j'aurai besoin de tes services ..." Bien-sûr, toute la magouille dans la plus grande discretion. Que personne ne sache à quel point j'suis faible. Mais si il essaye de m'gruger, COUIIIC. Tu crève.
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